Paris, Salon du Chocolat.
Ca y est : les loges sont vides, les couloirs sont déserts, les néons s'éteignent les uns après les autres... Le défilé d'inauguration est bel et bien terminé. Je n'ai pas vu passer ces quinze derniers jours, trimballé entre mon bureau du rue de la Tour et les séances d'essayages aux quatre coins de Paris. Les rencontres ont été belles, les personnalités douces. C'était aussi bon qu'un carré de chocolat qui fond dans la bouche.
Que vais-je retenir de ces moments vécus pour la bonne cause ? Ils sont nombreux et je me suis régalé et enrichi de croiser la route de certaines ou d'en découvrir d'autres.
Je me faisais tout un monde de Lara Fabian : elle est en fait d'une pureté incroyable et s'est investie à fond pour mener de front le combat que nous portons. Cette maman a un coeur si grand... Laurie Cholewa est une petite fille triste. Si les étoiles veillent sur elle, personne n'aura su la convaincre qu'elle a tout d'une grande beauté et du mannequin. Touchante en plus d'être ravissante.
Dans la famille Fugain, j'avais eu la chance de croiser le regard de Laurette il y a longtemps. Puis Michel, en chantant avec lui quelques uns de ses refrains célèbres. Il y a aussi eu "LA" vraie rencontre avec Stéphanie, que j'aime comme un enfant. Stéphanie l'ange-gardien de ma maman...
Plus récemment, Marie, pince sans-rire, un poil cynique et garçon manqué peut-être : quelle fille géniale, drôle et simple. Elle a été divine dans sa robe rouge et cacao.
Virginie de Clausade rock'n'roll mais pas trop, charmante à souhait, gueule d'ange et tatouage sur le corps. Belge, un peu, folle, un peu aussi, honnête, beaucoup. Elle ne trîche pas. Je suis certain que nous nous reverrons.
Carole Brana, timide et fragile, belle à toute épreuve. Armande Altaï naturellement elle, plus rien à prouver et grande dame, Faustine Bollaert -une vieille connaissance- drôle et amusée de jouer au mannequin a été rayonnante et très chouette, Daniéla Lumbroso femme de caractère délurée, investie et toujours présente quand j'ai besoin d'elle, Coralie Clément tout ce que j'aime en douceur et en élégance (ça en valait la peine, ça en valait la peine), Corinne Touzet si simple et si belle, Claire Borotra maman et convaincue de mon combat, si très tendre avec les petits rats de l'école Stanlowa, Elisabeth Buffet drôlissime et bonne copine à coup sûr s'est amusée d'être mêlée à ce barnum de défilé, Julie Ferrier unique et géante drôle des coulisses à la scène... Valérie Damidot géniale comme à chaque fois, si injustement malmenée par la Bande à Ruquier, pourtant si généreuse et si entière... Frédérique Bel finalement pas snob et souriante, gentille et attentive. Armelle, intellectuelle et faussement cruche à la télévision, si polie et si... nue ! Des coups de coeur, des moments de grâce... Il me faut envoyer des petits messages à toutes pour leur dire à quel point je suis touché par leur venue et leur implication. Comment porter un combat de cette envergure si d'autres ne vous serrent pas la main ?
Je ressors de ce moment épuisé mais heureux, tellement je m'investis et n'aime pas l'imperfection. Je crois avoir réussi mon pari : Stéphanie Sandoz, chanteuse mais grande maîtresse de l'évènement s'est réjouie de l'accueil réservé à ce défilé pour la bonne cause.
Que dire de gala . fr qui ne parle que du défilé sans dire un mot de La Voix de l'Enfant ? Que penser des fameux et pitoyables Fx et Daniéla venus s'empresser sur le Salon pour jouer les peoples des bas-fonds ? Comment ne pas pardonner à cette chaîne chinoise que ces artistes se sont mobilisés pour la protection de l'enfance dans le Monde, et non pour la promotion d'un Salon ? Ont-ils même connaissance des droits des enfants ? Ces questions se bousculent et je peste en solo devant les dépêches que ma boîte Outlook Express compile.
Il restera les souvenirs...
Je rentre dans mon 38m² parisien, il est tard. Pourtant le sommeil ne vient pas. L'après-évènement est déprimant. C'est ainsi que je vis après chaque moment fort, comme presque dépressif, si seul tout à coup. Si les gens me voyaient dans ce chez-moi si normal, si petit, enfoui dans mon lit...