Jeudi 24 septembre, 2h24 du mat'
Les insomnies se suivent et se ressemblent. Chaque nuit, c'est pareil. La télé diffuse Relooking Extrême, et je n'ai pas la force de bouger mon cul du canapé pour attraper la zapette. Je suis fatigué, mais ne dors pas.
La journée a été longue. Et éprouvante aussi sur le plan émotionnel. Je prends les choses bien trop à coeur et les cons me donnent de l'urticaire. Le rendez-vous en Mairie de Saint-Lô a été tendu, car j'aime qu'on me laisse la parole sans pour autant la monopoliser. Le Maire s'en souviendra et ses deux acolytes aussi. Je règlerai leurs comptes à ces cons de voisins, vicieux et malsains. Mon QG de café-concert est bien tenu et je n'aime pas qu'on en doute. Qu'ils se le disent, et qu'ils se rhabillent les donneurs de leçons. Je les emmerde et ne vais pas manquer de le leur dire. Avec la presse si besoin est.
Des nouvelles de Martine Brousse qui "allait m'appeler". Quelques nouvelles d'elle, deux mots sur le défilé qui se prépare, et l'enfance revient sur le tapis : l'affaire Marina Sabatier secoue l'association et Martine est revoltée par l'incompétence des services sociaux. "Il faut qu'on se voit et qu'on travaille", me répète-t'elle. Et vite ! Marina, encore une, victime de ses parents tortionnaires, battue, assassinée, congelée et enterée par sa propre famille pourtant signalée... On parle de "négligence". Le mot n'est-il pas un peu faible ? Les cas se multiplient ces jours-ci et toutes ces dépêches qui tombent les unes après les autres me déchirent le coeur. Mais pas question de baisser les bras...
Première pré-production d'une chanson reçue hier. Très différent, mais très intéressant. Mes yeux brillent et je suis impatient d'entendre un deuxième titre pour voir quelle direction définitive choisira mon réalisateur. Deuxième titre qui confirmera ou non notre collaboration. Mais je suis confiant... Pierre Faa aimera, lui, j'en suis à peu près sûr.
Un deuxième QG se profile. Tout sera officiel très bientôt. Je prends cela comme un jeu qui peut mal tourner à n'importe quel instant. A chaque ouverture d'un établissement, c'est un risque de voir s'envoler ce qu'on a construit. Mais n'avons-nous pas l'âge de prendre des risques et de rêver un peu ? Pour l'heure, l'excitation laisse place au stress. Rien pour arranger mes insomnies...