Jeudi 20 août, Saint-Lô
Je remplis de mon mieux la poubelle verte de maman et m'applique tant que je peux à la tâche. Déjà trois jours que je jardine, que je coupe, que je tonds, que je désherbe : il est clair que je continuerai dans la chanson.
L'amie Marie-Florence Gros au téléphone, qui s'apprête à déjeuner avec sa maman du côté de Montpellier. Il m'arrive d'appeler les gens, et il était grand temps que je prenne de ses nouvelles. Nous nous verrons à la rentrée, chez elle certainement, dans sa grande maison que je lui envie tant ! Je lui dois déjà de jolies collaborations : "Frida" sur mon album par exemple, ou encore le sublime texte de "Parle, Hugo, Parle" pour La Voix de l'Enfant. Nous avons envie d'écrire d'autres titres ensemble, nous allons donc simplement nous y mettre. Avec Marie-Florence, c'est simple d'écrire des chansons. J'arrive avec mes idées, mes voeux comme je dis... Et quelques jours plus tard, toujours, le miracle se produit.
J'irai la semaine prochaine à Paris. J'en ai envie, j'en ai besoin aussi. Je sature de mon Saint-Lô et je dois de toutes façons rencontrer le réalisateur et arrangeur de l'album. Le présenter à Pierre Faa aussi. Et puis déjeuner ou dîner avec les gens que j'aime. Des moments simples qu'il me tarde de retrouver